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LOMBALGIES & Mésothérapie

Bienvenue sur le site du Docteur CHERRIER

Bienvenue sur le site du Docteur CHERRIER - Clinique du mal au dos

 Les lombalgies sont la première cause d’incapacité dans le monde:


Il est banal de dire que les lombalgies sont un important problème de santé publique. Cela s’explique par les conséquences de cette pathologie sur l'aptitude physique, la vie privée, l’activité socioprofessionnelle, les journées de travail perdues et les dépenses de santé. Mais plus encore, selon une estimation réalisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les lombalgies se situent au sixième rang des maladies chroniques, et à la première place en termes de perte de qualité de vie!
Après une solide formation en radiologie par le Dr Rouffiat, dans le cadre des Hôpitaux de Paris (APHP), le docteur Cherrier a été initié, par le Professeur Agrégé Claude Kénési, titulaire de la chaire d'anatomie au CHU Henri Mondor de Créteil, à la chirurgie orthopédique. Très vite, au cours de sa pratique, le docteur Cherrier, s'est rendu compte du génie de l'orthopédie mais aussi de ses limites ainsi que de la toxicité des médications utilisées pour lutter contre la douleur. A cause de ses questionnements, il s'est intéressé à la Mésothérapie simple du Dr Pistor puis le Dr Péron de Paris l'a initié à la Mésothérapie Hypodermique Profonde tumescente MHP qui par la suite est devenue la Mésothérapie Ponctuelle Systématisée tumescente MPSt.

 

La chirurgie orthopédique cherche à réparer l'appareil ostéo-articulaire malade, la mésothérapie cherche à calmer la douleur et à aider la régénérescence articulaire en stimulant son auto-capacité à se régénérer. Si l'orthopédiste est le mécanicien de la biomécanique ostéoarticulaire, le mésothérapeute en est le jardinier.                                                                                     
 Docteur Michel CHERRIER.

Diplôme D'Université de Mésothérapie (Université PARIS 6)
Diplôme d'Université en Gynécologie Médicale Esthétique (Université PARIS 12).
Diplôme d'Université des Techniques d’injection et de comblement en chirurgie plastique et Maxillo Faciale (Université PARIS 12).
Diplôme Inter-Universitaire Européen des Lasers Médicaux (Université René Descartes PARIS 5)
Diplôme Universitaire de Journalisme Médical (Université René Descartes PARIS 5).
Collège National de Médecine Esthétique (Université René Descartes PARIS 5).
Certificat d'Electronique Médicale (Université PARIS 6).                                                       
Certificat d'informatique Médicale (Université PARIS 6).
Certificat en Electrocardiographie.
Licence en Biologie Humaine.

 

Saint Raphaël 83 France Spécialiste MG N° 83 1 00037 7
Vincennes 94 France Spécialiste MG N° 94 1 85666 8

GMC Londres Angleterre TGP Spécialiste MG N° 6065013

Membre de la WOSIAN (World Society of Anti-Aging).
Membre de la Société Française de Mésothérapie


Nous avons deux cabinets pour vous consulter :

CABINET PRINCIPAL  Région PACA :
427 Bd. Jean MOULIN - 83700 Saint Raphaël - FRANCE
 

Tél : 04 94 95 65 87

Consultations sur Rendez-vous.


CABINET SECONDAIRE  Région Parisienne :
12 Bd de la Libération  - 94300 Vincennes  - FRANCE

Accès: Métro ligne 1 sortir à château de VINCENNES puis autobus 118 arrêt Clément Viénot.
 

Tél : 33 (0)1 43 98 25 66
 
Consultations sur Rendez-vous.

 

 

 

 

 

 

 

 

La Mésotherapie, présentation et évolution.

 La Mésothérapie est une conception thérapeutique simple qui vise à rapprocher la thérapeutique du lieu de la pathologie. Le but est d’augmenter l’efficacité tout en réduisant la toxicité des traitements. Certains patients nous demandent quelle est la différence entre la mésothérapie et l’acupuncture. Il est vrai qu’en mésothérapie on pique parfois au niveau de points d’acupuncture. On pourrait dire qu’en mésothérapie, nous pratiquons dans ces cas là, une acupuncture humide avec un support pharmacologique (médicaments allopathiques (médicaments injectables usuels) alors que l’acupuncture est une méthode sèche qui ne dépend que du doigté et de l’expérience du praticien.

Le Dr Michel Pistor, qui a découvert cette méthode en 1952 disait que "La Mésothérapie est la plus douce des allopathies et la plus allopathique des médecines douces".

Pour fixer les idées, imaginons que vous ayez une tendinite du coude par inflammation des tendons de l’épicondyle, sur la face externe de l’humérus au niveau du coude (le fameux tennis elbow). Le plus souvent les tendons enflammés, près de l’épicondyle, ne le sont que sur une faible longueur de l’ordre du centimètre soit en fait, quelques grammes de tendons douloureux à soigner. Pourquoi inonder les 60.000 à 70.000 grammes d’un corps entier avec ses organes nobles et fragiles pour traiter les quelques grammes de tissus malades ? Dans la plupart des pathologies douloureuses, le rapport entre masse de tissu malade et masse de tissu sain est le même, entre 1 pour 1000 à 1 pour 100.000. Les traitements allopathiques des douleurs utilisent souvent le principe "du canon pour tuer une mouche". C’est en cela que la "Mésothérapie est la plus douce des allopathies".


Maintenant penchons nous sur la concentration tissulaire des produits actifs en mésothérapie. Imaginons que nous traitions 10 grammes de tendons malades par mésothérapie. Nous avons par ailleurs décidé d’utiliser un anti-inflammatoire. Si nous utilisons 1 pour cent (le centième) d’une ampoule injectable de cet anti-inflammatoire sur nos 10 grammes de tendons, il faudrait, pour obtenir la même concentration, de ce médicament utilisé par voie injectable ou orale, faire prendre plus de 60 ampoules ou gélules en une seule prise, à notre pauvre patient, pour atteindre les mêmes concentrations tissulaires en allopathie qu’en mésothérapie. C’est pourquoi la "Mésothérapie est la plus allopathique des médecines douces".


La mésothérapie, une médecine officielle?

La mésothérapie est une technique de traitement reconnue dans le monde entier. Elle est enseignée dans les Facultés de Médecine de France sous la forme d’un Diplôme Inter-Universités et ne doit être pratiquée que par des médecins possédant ce diplôme. Le Conseil National de l’Ordre des Médecins reconnait cette compétence. Pour être mésothérapeute, un médecin doit posséder le diplôme de mésothérapie et avoir fait enregistrer son diplôme et déclaré cette pratique auprès de son Conseil de l’Ordre des Médecins. Les médecins mésothérapeutes sont enregistrés comme des médecins à exercice particulier (MEP). De plus ces médecins doivent avoir fait enregistrer leur pratique et leurs compétences auprès de leur assurance professionnelle afin de protéger leurs patients en cas d’effet adverse (même si ces cas sont très rares et souvent liés à de mauvaises pratiques).
Depuis mai 2001, elle est validée par l’A.N.A.E.S. (Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé) et par l’H.A.S. (Haute Autorité de Santé) dans le cadre du traitement de la douleur.

La Mésothérapie: méthode de soin où spécialité médicale?

Dans les années 1980, le Dr. Didier Mrejen (responsable de la consultation de Mésothérapie à l'Hôpital Necker à Paris), utilisant l’hypothèse que la peau est un écran diagnostique des pathologies profondes, va entreprendre un long travail pour mettre en corrélation la douleur et l’anatomie. Il va progressivement mettre en place une "Sémiologie Objective Systématisée". Cette SOS permettra ensuite de donner toute son efficacité à la Mésothérapie par le biais d’une "Mésothérapie Ponctuelle Systématisée". Pour expliquer rapidement comment tout cela fonctionne, il faut comprendre le système nerveux. En effet la douleur, bien qu’immatérielle, est transmise par les nerfs en suivant plusieurs voies qui ensuite sont interprétées tout au long de la chaîne de neurotransmission et en finale par le cerveau et ses multiples aires qui donnent au message douloureux un perçu et un vécu. Le cerveau va ensuite, par l’intermédiaire du système dit sympathique, moduler donc soit amplifier, soit réduire ou entretenir les douleurs périphériques provoquant des cercles vicieux dans lesquels se noient et s’auto-entretiennent les pathologies chroniques. A cela s’ajoutent des substances toxiques, des radicaux libres, des substances qui provoquent ou entretiennent la douleur (algogènes). Pour finir, des substances dites vasoconstrictrices (qui ferment les vaisseaux sanguins) qui en enfermant le mal et la douleur sur eux-mêmes, empêchent tout drainage des substances toxiques, des métabolites et des déchets. Certains médecins non diplômés pratiquent une mésothérapie « sauvage » en affirmant qu’il n’y a pas besoin de diplôme pour faire des injections sous-cutanées. Cela est vrai sauf que l’analyse sémiologique en mésothérapie (la science des symptômes) est très différente de celle de la médecine traditionnelle pour laquelle ils ont obtenu leur diplôme de médecin ; ils mettent la charrue avant les bœufs ! La mésothérapie est donc bien une spécialité médicale. Les médecins qui la pratiquent sans formation académique ne respectent pas les bonnes pratiques.

Mésothérapie et méthode:

Elle consiste à administrer sur ou dans la peau, des substances en très faible quantité, en regard de la zone à traiter. Ce qui permet d’avoir un maximum d’efficacité : " Peu, rarement, au bon endroit " disait le Dr. Pistor.
Les injections se font en technique manuelle ou à l’aide d’un injecteur ou pistolet et toujours avec du matériel à usage unique. Les médicaments utilisés sont les mêmes que ceux de la Médecine allopathique à condition qu’ils soient injectables et ne contiennent pas de cortisone. Tous les produits utilisés doivent avoir leurs Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) en tant que produit injectable.
Ce qui fait l’art d’un médecin et justifie ses longues études, ce n’est pas la rédaction de l’ordonnance, mais bien le diagnostic qui est basé sur la sémiologie, c’est à dire la science des symptômes. A diagnostic faux égal mauvais traitement. Le traitement mésothérapeutique est proposé après un examen médical dont la sémiologie est par contre orientée par l’expérience donc l’expertise du médecin. On ne doit pas piquer n’importe où et avec n’importe quoi. La science du mésothérapeute et son expérience, lui permettent de savoir quoi injecter, combien, comment et sur quel sites. On entend souvent dire qu’il faut faire par exemple 10 séances à raison d’une par semaine ; cela est absurde et ne correspond en rien à la physiopathologie (science qui décrit la cause des maladies). Le nombre et la fréquence des séances dépendent de chaque maladie et de chaque malade. D’aucuns professent également que si au bout de 3 séances il n’y a pas de résultat, il faut abandonner la mésothérapie. Cela est faux, la première chose à faire dans ce cas là est de remettre en cause son propre diagnostic, puis la méthode. L’efficacité de la mésothérapie est basée sur la modulation et l’atténuation des signaux dans la chaine de transmission de la douleur : elle traite donc la douleur. La mésothérapie, à partir d’un tronc commun possède plusieurs branches qui tout en étant sœurs, ont une approche différente en ce qui concerne l’objectif. Je veux parler en particulier de la mésothérapie tumescente développée dans les années 1970 par mon maître, le docteur Péron (de Paris). Selon cette approche physiopathologique, ce n’est plus la douleur qui est la seule cible comme dans la mésothérapie traditionnelle de Pistor, mais sa cause. Si vous soignez la cause, le patient est guéri, il n’as donc plus de douleurs ni besoin de traitements. La douleur est le motif de consultation, mais elle n’est pas la maladie. Au départ, cette méthode expérimentale, découverte un peu par hasard, à une époque où les médecins étaient libres du carcan administratif et judicaire, époque bénie où chaque médecin pouvait découvrir et ouvrir une nouvelle voie thérapeutique, consistait à injecter en quantité de la Lidocaïne diluée dans des zones spécifiques découvertes par le docteur Péron. Petit à petit, grâce à son expérience, le Dr Péron a élargi son champ de pratique et la précision de sa sémiologie. C’est ce que l’on nomme pudiquement la courbe d’apprentissage qui, dans le domaine de la mésothérapie est lente. Ceci explique pourquoi, en médecine et en particulier en mésothérapie, seul un praticien dans la maturité de son art peut couvrir et traiter l’ensemble des maladies. Les progrès de la physiologie et de la physiopathologie nous permettent maintenant de comprendre la raison de l’efficacité de la mésothérapie hypodermique tumescente.
La Mésothérapie tumescente est donc une technique de soin qui consiste en l’injection d’une solution saline physiologique par voie intradermique ou sous-cutanée, en accord avec l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). Elle permet également l’administration concomitante ou secondaire de médicaments à visée thérapeutique selon leurs propriétés pharmacodynamiques établies scientifiquement. Le " coussin hypodermique tumescent " ainsi créé constitue un véhicule d’apport thérapeutique pour les produits utilisés avec une diffusion locale qui permet de traiter une lésion de façon ciblée.
La mésothérapie tumescente utilise les procédés allopathiques de la médecine conventionnelle dans des conditions d’efficacité et de sécurité optimisées (grandes dilutions et petites doses) en diminuant très nettement les effets indésirables des médicaments du fait de leur administration locale. Elle permet également de traiter les véritables causes de la maladie sur le plan pharmacologique (hydratation, micronutrition, détoxication, régénération, vaccination).
Il faut bien comprendre que cet apport "d'eau thérapeutique" permet par effet d'osmolarité (concentration des molécules médicamenteuses dans le sérum), des échanges avec les tissus malades contigus à l'injection tumescente. Cet effet de lavage, permet de lever la vasoconstriction qui retient comme un barrage les substances toxiques qui sont pour partie responsables de la chronicité des maladies inflammatoires et dégénératives. Pour faire une comparaison simple, le mésothérapeute qui pratique la mésothérapie tumescente hydrotomique agit comme un jardinier qui arrose les plantes et leur donne de temps en temps les engrais adaptés en fonction de leurs besoins et de leur nature.
On croyait et l’on enseignait aux médecins, que l’arthrose est liée à l’usure avec le temps du cartilage (comme la semelle d’une chaussure), que la tendinite est une inflammation (donc à traiter avec des anti-inflammatoires), et que les disques intervertébraux s’usent et ne se régénèrent pas et qu’il faut traiter les douleurs avec des infiltrations de cortisone et les supposées hernies discales et le canal lombaire dit étroit avec la chirurgie. Tout cela est globalement faux et correspond à une médecine basée sur les connaissances de la physiopathologie des années 1960. Globalement, (nous développerons plus loin, dans ce site, ces thèmes dans des articles spécifiques), toutes ces maladies évoluent sur un mode dégénératif. Le tendon, parce qu’il est mal vascularisé à cause de mécanismes externes à lui-même, le cartilage dégénère et s’aminci jusqu’à disparaitre parce que l’os qu’il recouvre et qui le nourrit est malade et le disque intervertébral se dessèche et se désagrège car la vertèbre qui l’alimente est elle-même malade. La mésothérapie tumescente est efficace car elle apporte directement l’eau, les vitamines, les sels minéraux et les catalyseurs là où l’organisme en a besoin. Il est bon de rappeler par exemple, qu’un disque intervertébral malade est malade parce que sa vertèbre nourricière ne le nourrit plus suffisamment (c’est pourquoi il dégénère). Si l’on donne, à un patient qui a ce problème, un anti-inflammatoire, parce que l’on croit qu’il s’agit d’une maladie inflammatoire, cet anti-inflammatoire diffusera dans tous les disques biens portants qui n’en ont pas besoin, et n’ira pas dans les disques malades pour lesquels il était destiné ! Alors pourquoi les anti-inflammatoires soulagent-ils de façon passagère? Parce qu’ils ont tous une action antalgique (antidouleur) au niveau du cerveau.

Habituellement, le traitement de mésothérapie nécessite plusieurs séances à intervalles d’une semaine à un mois, que l’on peut ensuite espacer en fonction de l’amélioration. Le mésothérapeute défini la fréquence et le nombre de séances selon la pathologie, le terrain, les réactions et l’âge du patient. C’est au moment où l’on espace les séances que la Mésothérapie couronne son action. En allopathie, il est d’usage d’arrêter ses médicaments quand on a moins mal car généralement à ce stade, les effets secondaires toxiques des thérapeutiques l’emportent largement sur les bénéfices qu’ils procurent. En Mésothérapie tumescente notamment, c’est tout le contraire et je considère que la période thérapeutique la plus importante de tout le traitement c’est quand on peut espacer le plus possible les séances car, en Mésothérapie tumescente, quand on traite tous les mois, on traite tout le mois. Cela permet une consolidation et une guérison la plus complète possible et réduit les risques de rechutes que l’on voit en allopathie où l’on doit arrêter le traitement avant d’avoir "fini le travail".
Chez les patients jeunes, il est courant de les guérir, il en est de même chez les patients dont la pathologie n’est pas trop ancienne. Chez les patients âgés de plus de 80 ans, il est plus fréquent d’être obligé de poursuivre à vie des séances espacées afin de maintenir leur autonomie, car à ces âges là, les capacités de réparation de l’organisme sont moindre et en tout cas beaucoup plus lentes que chez les patients plus jeunes. L’étude de nos dossiers (près de cent mille séances de mésothérapie sur 40 ans de pratique) nous donne un taux de réussite de plus de 80%. Nous fixons la barre de la réussite à 80% de réduction des douleurs initiales, en dessous de cette barre nous ne parlons que d’amélioration.
En Conclusion :
La Mésothérapie est donc une technique peu douloureuse qui permet d’avoir une bonne tolérance aux médicaments du fait des petites doses utilisées et de leur faible diffusion dans le corps. Elle a une action assez rapide, efficace et durable.


Dans la plupart des pathologies chroniques dégénératives, l’utilisation de plus grandes quantités de liquide sous forme d’injections manuelles (mésothérapie tumescente) ou de perfusions (mésoperfusion) peuvent être plus efficaces que des micro-injections. Pour les mésoperfusions on utilise des dispositifs à multiples tubulures souvent surnommées "pieuvres".

Autrefois, certains utilisaient le Plasma de Quinton (filtrat stérile d’eau de mer) comme vecteur des médicaments de mésothérapie et comme apport de sels minéraux et d’oligo-éléments naturels. Mais petit à petit, les médecins se sont rendu compte, que la composition chimique de l’eau de mer n’était pas en parfaite adéquation avec les besoins physiologiques cellulaires, besoins sous-tendus par la biochimie tissulaire. En fait l’eau de mer ne contient pas les sels minéraux dans les rapports nécessaires au corps humain. Il en est de même pour les vitamines qui sont quasi absentes de l’eau de mer. Or, les sels minéraux, notamment les oligoéléments et les vitamines sont des catalyseurs biochimiques qui facilitent les réactions chimiques dans les conditions biochimiques du monde des êtres vivants. De plus chaque espèce et chaque tissu a ses besoins propres. On comprend bien, qu’un produit unique, comme le plasma de Quinton, ne permet pas une optimisation des soins en fonction des situations, des pathologies et des tissus Enfin, depuis quelques années et pour des raisons techniques et de sécurité sanitaire, le Plasma de Quinton a perdu son autorisation en tant que produit injectable.
La mésothérapie tumescente est une technique complexe à mettre en œuvre et qui doit être l’aboutissement d’un diagnostic médical spécialisé réservé aux médecins diplômés en mésothérapie. Les infirmières comme les kinésithérapeutes, qui sont des auxiliaires médicaux, ne peuvent pratiquer ces méthodes que sous la responsabilité directe d’un médecin spécialiste qui doit être présent tout au long de l’acte. Il faut bien comprendre que, même si les infirmières ont le droit de faire des perfusions, suite à une prescription médicale, chaque acte mésothérapeutique est un acte médical qui doit toujours être précédé par un examen médical spécialisé. Tout acte de mésothérapie sauvage est un délit d’exercice illégal de la médecine qui met en danger le patient à cause de la non compétence du pratiquant non médecin et parce que,  en cas de problèmes, le patient ne serait pas couvert par l’assurance en responsabilité professionnelle du prestataire de soins non médecin.

Clinique du mal au dos